Le Pacte des Empires du Levant a sa Cité

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bienvenue dans la Cité: Cet espace de discussion est dédié aux membres des Nations signataires du PEL dans l'univers rôliste de Kandorya.

-50%
Le deal à ne pas rater :
Trottinette électrique OCEAN DRIVE A9 avec clignotants
299.99 € 599.99 €
Voir le deal

    [Religion] Généralités sur la Religion

    Belartus
    Belartus
    Admin


    Date d'inscription : 22/04/2014
    Messages : 745
    Age : 41
    Grade/Rôle : Père de la République
    Localisation : Angers - Nova Velotia

    [Religion] Généralités sur la Religion Empty [Religion] Généralités sur la Religion

    Message par Belartus Jeu 2 Juil - 21:59

    Généralités sur la Religion

    - Il existe une foultitude de Dieux qui vont des Dieux majeurs connus de tous, que l'on pourrait appeler Panthéon principal (Mialtus, Detritus, Carmina, etc...) et des dieux moins connus ou moins révérés ou locaux. Ils ne portent pas tous le même nom ou ont les mêmes attributions selon les régions d'Eturia. Dans tous les cas, Mialtus est le Dieu principal, le plus costaud.

    - Certains textes fondateurs sont admis de tous les Eturiens, cependant la plupart des textes connaissent autant de versions que de dieux, prêtres ou localisation. Une mythologie et un historique communs se dégagent cependant de la plupart des cultes sur des sujets tels que la création du monde et des hommes.

    - La Religion a une part importante dans la vie de des Eturiens mais ils ne prient pas forcément de façon régulière, c'est occasionnel, au sens de l'occasion. Par exemple, c'est un serment ou une offrande qui viennent pour couronner une demande ou de l'aide ou un acte gratuit. Exemple : je sacrifie une bouteille à Mialtus sur son autel pour que mon fils revienne indemne de la guerre. Chaque Eturien possède chez lui un petit autel avec ses Dieux préférés/familiaux.

    - En cas d’offrandes, ou de demandes, on fait appel à un Pontifex qui peut s'appuyer sur la prêtrise pour savoir quel est le meilleur moyen de rendre hommage au Dieu. Un Pontifex est un terme qui désigne n'importe quel éturien s'adressant à un dieu au nom de lui-même ou d'un groupe. Dans le cas où il est seul, l’Eturien est son propre Pontifex

    - La hiérarchie religieuse est assez souple, même si chaque Dieu majeur possède un prêtre reconnu à la capitale ou dans les villes de plus grosses importance qui est un Haut prêtre, et pourra répondre devant le conseil des débordements de ses adeptes et défendre leur point de vue. Chaque Temple possède un prêtre en chef qui est là pour conseiller et organiser la vie du Temple. Un Temple reculé dans un hameau de 30 personnes peut avoir son propre prêtre.

    - Aucune religion n'est considérée comme stupide ou inutile, chacun croit en ce qu'il veut. A l'exception de l'Empereur Dieu Mulkesh. Les Religions étrangères sont intégrées et assimilées au cours des années, on prie le Dieu des voisins qui ressemble au nôtre en appelant le nôtre si nos prières/offrandes ses joignent à celles des voisins. Par exemple, ceux qui vont prier Antinéa, pourraient en fait présenter leur prière comme celles à Antinera ou une autre déesse qu'ils reconnaisent dans les messes d'Antinea.

    - Pas d'athées chez les Eturiens, ça n'a pas de sens. Chacun croit en au moins un Dieu, a minima le Dieu de son métier et celui plus traditionnel de sa famille. De même pas de monothéisme, le plus acharné des guerriers sacrés reconnaitra aisément que les autres Dieux que le sien existent.

    - Même si les Dieux ont un pouvoir particulier d'influer sur les actions des mortels, il n'y a pas de Destin immuable ou de fatalité. Cependant certaines lignées familiales peuvent être maudites par des Dieux pour les avoir offensées.

    - Il existe des Oracles qui prédisent l'avenir et qui peuvent être rattachés à un Dieu en particulier.

    - Il existe des prêtres qui expliquent comment le mieux servir leur Dieu, ils ont un rôle de conseil, jamais de commandement sur les citoyens sauf pour leur propres guerriers sacrés en temps de paix. Par exemple, Ils peuvent leur ordonner de partir donner un coup de main dans la ville voisine ou d'aider les Cohortes urbaines dans une opération de sécurisation d'un lieu s’ils sont en sous-nombre.

    - Aucun Eturien n'est irrévérencieux envers les Dieux, il ne va pas aller saccager l'autel d'un autre Dieu, même les guerriers sacrés ne le feront jamais.

    - Les Guerriers sacrés sont peu nombreux, mais respectés pour avoir donné leur vie au service d'un Dieu en particulier. Mais pas plus que les militaires de carrière, les marchands prospères, les artistes ou les ingénieurs civils ou militaires. En cas de guerre, ces Guerriers sont intégrés dans les Légions sous le commandement des militaires de carrière.

    - Le pouvoir civil tient à l'oeil les prêtres trop remuants pour éviter de basculer dans la théocratie. Il n'hésite pas à juger le clergé de manière plus brutale que les citoyens.

    - Le Conseil des Sages contrôle le nombre de guerriers sacrés et ordonne l'autorisation, l'interdiction partielle ou complète d'un culte lorsqu'une plainte est transmise contre celui-ci. Il peut être consulté par Mialtus dans les cas où plusieurs Dieux sont mélés à un problème.


    Texte Orga original sur la Religion

    Aux temps d’avant, les éturiens construisaient de petits autels dans leurs maisons, dans leurs cours, prés des puits, aux entrées des bâtiments officiels, sur les places de marché, aux carrefours des chemins, au bord d’un lac ou à l’orée d’une forêt.
    Ils construisaient aussi des temples dans lesquels des statues, des fresques ou des symboles, des représentations, attendaient la venue du croyant, acceptaient son offrande et lui accordaient sa bénédiction.
    Les éturiens priaient la déesse du printemps, des semailles, des fleurs et des enfants, le dieu de la musique, de la fête et de l’ivresse, le dieu de l’amour, du couple et de la fidélité, la déesse du foyer et des mendiants. Ils imploraient l’aide du dieu de la chance, du dieu de la chasse, celui des moissons ou celui des vendanges. Ils demandaient conseil au dieu des marchés ou à la déesse de justice et à d’autres, tant d’autres. Lorsqu’ils étaient animés de noirs desseins, Ils s’agenouillaient devant la déesse de la mort ou celle de la douleur. Chaque corps de métier avait son dieu tutélaire. Paysans, maçons, aubergistes, forgerons, tanneurs, tisserands et même les bourreaux savaient vers qui se tourner pour demander de l’aide.
    Puis vint le temps des souffrances. Sous le joug impitoyable de l’envahisseur, les éturiens furent écrasés et leurs dieux avec eux. De nombreux temples furent détruits, les autels disparurent des chemins et des marchés. Longtemps les éturiens n’eurent plus personne vers qui se tourner. Longtemps ils portèrent seuls leur fardeau. Les envahisseurs célébraient la luxure ou la gourmandise dont ils profitaient pleinement, volant sans vergogne tout ce qu’ils pouvaient accaparer, violant les filles, investissant les rues, semant la tragédie en tous lieux, véritable peste humaine ne laissant qu’un désert de douleur et de malheur derrière elle et imposant à tous le culte de leur empereur dieu, véritable dieu vivant, monstrueux, infâme, révéré par tous ces Mulkeshites et plus encore, craint par eux.
    Mais même s’ils n’en avaient plus le droit, nombreux étaient ceux qui dissimulaient, à la vue de l’envahisseur, les petits autels, reconstruits mais dissimulés aux regards ennemis, dans une chambre, une cave, un tunnel ou une grotte.
    Ceux qui étaient pris à prier étaient impitoyablement punis mais cela ne fit pas abandonner leurs dieux aux éturiens. Au contraire. Si l’envahisseur s’était contenté de dominer leurs terres, leurs corps, peut être ne se seraient-ils pas rebellés. Mais il voulait aussi contrôler leurs pensées et leurs cœurs. Mais cela ne se pouvait pas.
    Et la colère monta, peu à peu, d’abord diffuse, silencieuse. Puis chuchotée entre deux portes, discutée dans une cave, criée dans la forêt. Pour finir par être hurlée dans les rues lorsque l’impensable libération arriva enfin.
    Chaque éturien pria les dieux de l’aider à repousser l’ennemi. Et il fut entendu. Un grand héros vint apporter son épée et ses armées pour aider à la délivrance d’Éturia.
    Lorsque le combat devint victoire et la victoire se changea en paix, les éturiens rajoutèrent un dieu à ceux qu’ils révéraient : Un dieu de colère et d’orgueil, un dieu de force et de guerre : Mialtus.
    (Histoire d'Éturia d'un point de vue religieux - Comparaisons, Vol I, Archives du Millirium).

      La date/heure actuelle est Mar 19 Mar - 4:34